Baptême des Tout-petits

Préparation au baptême des tout-petits (moins de 4 ans)

HONORE Jeanne et Vincent
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«C’était vraiment une belle fête !»

Le 18 janvier 2020, Jeanne, fille cadette de Maxime et Marion, a reçu le sacrement du baptême. Ses parents en parlent avec joie et simplicité.

Pourquoi demander le baptême pour Jeanne ?

Maxime et Marion. Nous avons été incités à le demander par un couple de pa- roissiens très sympathiques. Simplement parce qu’on est catholiques. On croit aux sacrements, dont celui du baptême, mais ça n’a pas été «automatique» pour autant. On a mis du temps à faire baptiser Louison et Jeanne. On n’était pas pressés, pensant qu’elles étaient déjà dans l’amour.

Qu’est-ce que le baptême pour vous ?

Marion. Pour chacune de nos filles, nous avons vu les choses un peu différemment : pour Louison, c’était l’officialisation de l’amour de Dieu; notre fille, Dieu l’aime déjà, elle est déjà enfant de Dieu. Dans le baptême, Dieu lui redit qu’il l’aime. Il faut saisir les occasions qu’on a de dire qu’on aime ! Pour Jeanne, l’Esprit saint prenait plus de place, nous souhaitions qu’Il lui offre ses grâces.

Maxime. Lors de la préparation au baptême de Louison, j’avais été surpris par les autres parents qui demandaient le baptême simplement pour transmettre un système de valeurs; je ne m’y reconnaissais pas. Pour Jeanne, j’étais plus paumé; j’ai réalisé que, par le fait d’aller à la messe, qu’on le veuille ou non, on transmet des choses. Ça a été une leçon d’humilité…

Comment cela s’est-il passé ?

Marion. Nous avions choisi l’évangile où Jésus dit : «Laissez les enfants, ne les em- pêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent.» Avec les grèves, nous avons dû changer de date. Nous avons pris l’évangile du jour (le dimanche 19 janvier) et cela correspondait au baptême de Jésus! C’est signe qu’il faut faire confiance ; attendre et être lent a permis d’avoir un évangile qui colle. Le dimanche de présentation de Jeanne à la paroisse, la responsable du groupe éveil à la foi était là et nous a proposé une participation des «petites étoiles». Une dizaine d’enfants a chanté le chant d’entrée et l’alléluia. Pour le geste de l’eau : ils ont tous apporté une petite bouteille pour remplir la vasque. C’était beau, joyeux.

La marraine de Jeanne a chanté le psaume en solo, le beau-frère s’est occupé des chants à la guitare. Au dernier moment, nous avons invité des amis pas cathos, occasion de partage de foi avec des gens pas habitués. Nous étions donc trente personnes, dont quelques-unes non- croyantes ! Après, on a fait la fête, un buffet dîner que nous avons mis plusieurs jours à préparer aidés par mon frère, main d’œuvre providentielle! C’était vraiment une belle fête. On a bien fait de faire confiance ! Nous remercions la paroisse, la structure d’accueil. Nous avons été guidés, il y a la volonté d’accompagner, d’expliquer : ça rassure vraiment. On sent aussi qu’il y a de la liberté.

Propos recueillis par Anne-Clotilde Prévost (Interview issu de PARTAGES n°142 / mars 2020)